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4e de couverture:

 De nos jours, nombreux sont les gens à vouloir se lancer dans une carrière ou activité musicale sans avoir un vrai profil d'artiste, c'est-à-dire une personne qui crée, qui se distingue par son originalité qui dégage une certaine identité lorsqu'elle exerce son occupation et qui représente les idées et s'inspire de sa génération comme les légendes à l'origine d'un nouveau style de musique.

 La musique, telle qu'on l'a vue évoluer au long du XXe siècle, semble stagner depuis quelques années. En effet, il n'y a plus de créativité et un désintéressement quant à la recherche de l'expression à leur génération. Ils imposent une sorte de pratique : l'interprétation, le "cover" la nouvelle tendance qui court les réseaux sociaux la copie de musiques populaires et faisant partie très souvent d'une génération qui ne leur correspond pas...c'est-à-dire qu'ils cherchent à obtenir la reconnaissance ou la célébrité artistique en imitant l'émotion d'un(e) autre.

 L'évolution technologique et des mentalités rendent possible aux individus des quatres coins du monde de publier et de s'auto-promouvoir gratuitement, à l'aide d'Internet, mais est très très mal exploité.

 Parmi ce foisonnement de vidéos, amateures ou professionnelles, noyés dans une masse, la masse des covers, le nouveau critère est de se mettre en scène avec ou sans son instrument, de vouloir jouer la légende ou l'icône populaire par un acting, ce qui semble être apprécié ou encouragé par l'industrie de la musique. Et les artistes créatifs et talentueux se retrouvent dissimulés, ignorés, voire ne plus être un exemple.

 Les évènements "physiques", les jam sessions, les boeufs, ne sont plus des lieux de rencontre pour improviser ou interpréter une oeuvre connue à travers leurs instruments par des gens qui ne se connaissent pas musicalement. Maintenant, ces évènements ne sont plus animées selon le même état d'esprit, mais plus dans le but d'être reconnu à travers les oeuvres des légendaires ou hits, c'est-à-dire que les boeufeurs, les jammeurs se rassemblent selon leurs affinités et répètent des morceaux populaires à l'avance avec l'annonce de leurs patronymes comme s'il s'agissait d'un concert.

 

A travers l'égo, la recherche éperdue du nombres de vues, d'abonnés, d'amis virtuels, l'imitation, sans beaucoup de développement, des chansons appartenant au siècle passé, la comédie jouée par les uns, le désintérêt des autres, quel sera l'avenir de l'art phonétique ?

 

Victoire Valentin